Inventaire des énergies alternatives:
Le Gaz Naturel pour Véhicules : liquéfié ou sous pression (200 bars), il est utilisé surtout en Argentin et en Italie pour les véhicules particuliers. GDF en partenariat avec des constructeurs automobiles, proposent des kits de remplissage pour les particuliers. Car il n’existe aucune station service distribuant du gaz naturel en France. Il diminue la consommation, et l’achat d’un véhicule roulant au GNV offre des avantages fiscaux. Les émissions polluantes sont quasi nulles, et l’émission de CO2 très inférieure à celle d’un véhicule à essence. Par exemple, la Citroën C3 GNV ne rejette que 119 grammes de CO2 au kilomètre, contre 154 pour la version essence.
Les biocarburants : Fabriqués à partir de céréales ou de plantes sucrières, il en existe plusieurs sortes selon leur utilisation dans les moteurs diesel ou essence. En France, le Projet Flex fuel a choisi l’éthanol sous le mélange E 85 (à partir de betterave et de canne à sucre, composé de 85% d’éthanol et de 15% d’essence). Cependant il existe, les biodiesels ou diesters à base de colza en Europe. Tous les véhicules diesel neufs actuellement sur le marché peuvent l’accepter à hauteur de 30%, alors que les véhicules dits « Flexfuel » ne sont pas encore disponibles en France et les véhicules à essence n’acceptent que 10% d’éthanol. Les surfaces agricoles nécessaires pour la production de ces matières pourraient atteindre près de 3% de la surface agricole en France. L’ADEME penche en faveur du diester : selon elle, l’utilisation d’une tonne de diester réduit de 2,2 tonnes les émissions de CO2. En effet le diester permet une réduction des émissions atmosphériques, fumées, particules, monoxyde de carbone, composées aromatiques, hydrocarbures non brûlés, souffre et enfin sa biodégradabilité est presque complète.
La pile à combustible : tous les constructeurs travaillent dessus. Quelques véhicules, comme les autobus, fonctionnent déjà avec cette technologie, ce qui n’est pas encore possible pour les véhicules particuliers. La pile à combustible utilise de l’hydrogène et l’oxygène pour produire de l’électricité. Son application à l’automobile est encore trop complexe, l’hydrogène doit être conservé à -253 degrés sous une pression de 700 bars. Procédés trop complexes pour les véhicules comme pour les stations services. Renault et PSA en partenariat avec le Centre de l’énergie atomique, travaillent sur un prototype. Les spécialistes s’accordent pour dire que la pile à combustible pourrait équiper des véhicules de série après 2010. Les émissions de ce type de véhicule sont quasi nul, l’hydrogène se transformant en eau.