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Le blog écolo : penser loin, agir vite
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13 octobre 2006

Inventaire des énergies alternatives:

Le Gaz Naturel pour Véhicules : liquéfié ou sous pression (200 bars), il est utilisé surtout en Argentin et en Italie pour les véhicules particuliers. GDF en partenariat avec des constructeurs automobiles, proposent des kits de remplissage pour les particuliers. Car il n’existe aucune station service distribuant du gaz naturel en France. Il diminue la consommation, et l’achat d’un véhicule roulant au GNV offre des avantages fiscaux. Les émissions polluantes sont quasi nulles, et l’émission de CO2 très inférieure à celle d’un véhicule à essence. Par exemple, la Citroën C3 GNV ne rejette que 119 grammes de CO2 au kilomètre, contre 154 pour la version essence.

Les biocarburants : Fabriqués à partir de céréales ou de plantes sucrières, il en existe plusieurs sortes selon leur utilisation dans les moteurs diesel ou essence. En France, le Projet Flex fuel a choisi l’éthanol sous le mélange E 85 (à partir de betterave et de canne à sucre, composé de 85% d’éthanol et de 15% d’essence). Cependant il existe, les biodiesels ou diesters à base de colza en Europe. Tous les véhicules diesel neufs actuellement sur le marché peuvent l’accepter à hauteur de 30%, alors que les véhicules dits « Flexfuel » ne sont pas encore disponibles en France et les véhicules à essence n’acceptent que 10% d’éthanol. Les surfaces agricoles nécessaires pour la production de ces matières pourraient atteindre près de 3% de la surface agricole en France. L’ADEME penche en faveur du diester : selon elle, l’utilisation d’une tonne de diester réduit de 2,2 tonnes les émissions de CO2. En effet le diester permet une réduction des émissions atmosphériques, fumées, particules, monoxyde de carbone, composées aromatiques, hydrocarbures non brûlés,  souffre et enfin sa biodégradabilité est presque complète.

La pile à combustible : tous les constructeurs travaillent dessus. Quelques véhicules, comme les autobus, fonctionnent déjà avec cette technologie, ce qui n’est pas encore possible pour les véhicules particuliers. La pile à combustible utilise de l’hydrogène et l’oxygène pour produire de l’électricité. Son application à l’automobile est encore trop complexe, l’hydrogène doit être conservé à -253 degrés sous une pression de 700 bars. Procédés trop complexes pour les véhicules comme pour les stations services. Renault et PSA en partenariat avec le Centre de l’énergie atomique, travaillent sur un prototype. Les spécialistes s’accordent pour dire que la pile à combustible pourrait équiper des véhicules de série après 2010. Les émissions de ce type de véhicule sont quasi nul, l’hydrogène se transformant en eau.

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Commentaires
B
exact même le rendement productif de l'alcool est donné à 0,96%.<br /> <br /> cad 0,96 litre de pétrole pour 1 litre de pétrole en équivalent alcool.<br /> Perte due principalemnt à la distillation.<br /> <br /> Pourquoi ne remplacer le blé ou la betterave par du colza ou tournesol pour avoir des rendement supérieur.<br /> <br /> Peut être pour ne pas froisser les lobbies agricoles céréaliers et bétteraviers qui cherchent dres débouchés à leurs cultures.<br /> Et aussi au lobby pétrolier qui contruit les raffineries.<br /> <br /> ah, intéret collectif et lobbies, que d'intérets (financiers) divergents.
B
Le GNV est bien, mais la vente de voiture de ce type depuis Septembre 2005 a fait un flop.<br /> Ou remplit t'on son réservoir ?<br /> <br /> ou s'informe t'on?<br /> ici peut être ?<br /> http://www.afgnv.info/index.php?action=forum
B
exact même le rendement productif de l'alcool est donné à 0,96%.<br /> <br /> cad 0,96 litre de pétrole pour 1 litre de pétrole en équivalent alcool.<br /> Perte due principalemnt à la distillation.<br /> <br /> Pourquoi ne remplacer le blé ou la betterave par du colza ou tournesol pour avoir des rendement supérieur.<br /> <br /> Peut être pour ne pas froisser les lobbies agricoles céréaliers et bétteraviers qui cherchent dres débouchés à leurs cultures.<br /> Et aussi au lobby pétrolier qui contruit les raffineries.<br /> <br /> ah, intéret collectif et lobbies, que d'intérets (financiers) divergents.
T
LA DAME DE L’ADEME ET LES BIOCARBURANTS<br /> <br /> Superbe exemple de parité administrative, la dame de la Dème, est en tous points conforme au modèle masculin dans les domaines techniques, comptables et fiscaux. Même inculture soixante huitarde, même langue de bois, même refus de l’évidence et des réalités physiques et financières.<br /> Elle pérore sur les ondes autant sur le bluff de l’effet de serre que sur les biocarburants. Dans sa dernière intervention elle a expliqué que l’éthanol n’a pas les mêmes propriétés que l’alcool dit « éthylique », surtout quand, mélangé à l’essence, il devient du bi ou du diéthanol.<br /> Selon cette dame, non seulement on sauverait l’agriculture betteravière, mais on réduirait les émissions de gaz carbonique et on ferait des tas d’économies.<br /> Pour bien répondre il faudrait aligner des chiffres et ça, c’est fatigant à lire. On peut essayer de les remplacer par des mots.<br /> <br /> Des labours à la pompe<br /> <br /> Avant de sortir « l’éthanol » de l’alambic, il y a eu du travail et des dépenses d’énergie considérables.<br /> Le tracteur qui laboure, sème et engraisse pour finir par arracher puis transporter aux camions qui continuent vers la « sucrerie » reconvertie en distillerie. Cela représente une bonne quantité de carburants. Si l’on y ajoute tout ce que consomme l’usine AZF pour produire les ammonitrates qui engraissent les terres à betteraves on obtient beaucoup de calories.<br /> On n’a pas fini. L’usine va laver triturer malaxer, chauffer et pressurer pour sortir le jus fermentescible chargé de saccharose (le sucre). Même, si les levures travaillent sans salaires ni syndicats, elles vont consommer 33% du carbone pour produire le gaz carbonique qui fait pétiller le champagne, et les yeux de nos dames.<br /> Ces levures vont produire de l’alcool, jusqu’au plafond de leur empoisonnement qui se situe à environ 15%, dans les mélasses, diluées en conséquence. Comme quoi les levures sont moins fragiles que les hommes qui n’en supportent que moins d’un demi pour cent de leur masse, avant le coma létal.<br /> Ce n’est pas encore fini, car, le mélange eau alcool, limité à 12° pour des questions de productivité, devra être distillé de manière à éliminer 84% d’eau par évaporation. L’énergie nécessaire se calcule très facilement, mais il est encore plus précis d’utiliser les chiffres globaux de la comptabilité analytique de la production. En tout, il aura fallut plus d’un litre d’équivalent pétrole pour produire un litre d’alcool et il faudra 1,56 litres d’alcool pour donner l’énergie d’un litre d’essence.<br /> Bien entendu, en brûlant ce coûteux produit, on va encore produire du gaz carbonique, ce qui devrait faire de la peine aux illusionnistes des gaz à effet de serre.<br /> Si on raisonne, sans tenir compte de la fiscalité, comme le fit notre Ministre frisé de l’économie et des finances, mal « instruit » par son service des douanes, on peut produire l’illusion, si c’est le but cherché.<br /> Si on est une Directrice de l’ADEME gouvernementale compétente, on doit enquêter auprès des distillateurs, analyser les comptabilités et conclure sur la comparaison de choses comparables.<br /> Lors de sa conférence radiodiffusée sur ce sujet, le Capitaine au long cours HADDOCK (de la section Flandres-Artois en Belgique) qualifiait l’alcool d’ « ennemi du marin ». Il aurait pu ajouter « ennemi du contribuable »<br /> Que reste-t-il de ces élucubrations avec si peu de chiffres ? Seulement la conclusion du vieux paysan :<br /> <br /> « Si c’est pas malheureux de brûler de la nourriture »<br /> <br /> Va-t-on encore nous parler de FAIM DANS LE MONDE ?<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Pour ceux qui aiment les calculs<br /> <br /> <br /> On retiendra les masses atomiques suivantes qui servent de base de tous les calculs : C=12 - O=16 - H=1<br /> On notera ainsi que le sucre C12H22O11 voit sa « mole » peser : 342 grammes qui, en s’hydrolysant, vont donner 2(C6H12O6) de glucose d’une masse de 360 grammes.<br /> <br /> A son tour la mole de glucose va fermenter en libérant 2 moles d’alcool éthylique (C2H5OH) et deux moles de gaz carbonique CO2.<br /> <br /> En résumé on calcule facilement que 46 grammes d’alcool, avant d’être brûlés dans les moteurs, ont déjà produit 44 grammes de CO2<br /> <br /> En brûlant, ces mêmes 46 Gr d’alcool vont encore produire 88 Gr de CO2<br /> Soit au total 3X44 = 132 Gr de CO2 taux d’émission de CO2 132/46 = 2,87 Gr par Gramme d’alcool<br /> <br /> L’essence, qu’on peut ramener au benzène qui la constitue en majorité, a pour formule C6H6 donc une masse molaire de 78 grammes qui vont produire 264 grammes de CO2 donc taux d’émission de CO2 :<br /> 264/78 = 3,38 grammes par gramme d’essence<br /> <br /> Or il faut 1,56 grammes d’alcool pour produire l’énergie d’un seul gramme d’essence ce qui remonte le, taux de CO2 de l’alcool à 2,87 X 1,56 = 4,48.<br /> Vous voulez plus simple ?<br /> 1)- pour équilibrer les masses entre l’alcool et le benzène on appliquera à l’alcool le cœfficient : <br /> 78/46 = 1,696<br /> 2)- pour équilibrer les pouvoirs calorifique on multipliera ce chiffre par 1,56 soit :<br /> 1, 696 X 1,56 = 2,646<br /> <br /> Aux 6 CO2 produits par la combustion du benzène on opposera les 3 X 2,646 = 7,94 CO2 de l’alcool.<br /> Conclusion : 7,94/6= 1,32 à l’avantage du benzène.<br /> <br /> L’ALCOOL GENERE 1,32 FOIS PLUS DE CO2 QUE L’ESSENCE <br /> <br /> Si l’on ajoute à cela tout le CO2 produit en amont pour fabriquer le sucre, nul doute que les déchets de CO2 émis avec l’alcool dépassent plus que largement ce qu’on obtient avec les produits pétroliers.<br /> Rendez vous sur internet et regardez les élucubrations verbeuses et abondantes de l’ADEME sur le sujet. On dirait la constitution giscardo-européenne adaptée aux disciplines scientifiques.<br /> <br /> Par un écran de fumée dialectique on assiste à une démonstration visant essentiellement à faire croire à la bonne affaire.<br /> <br /> Comment de superbes hauts fonctionnaires, issus des prestigieuses écoles de la république, comme Sciences Po ou l’ENA, peuvent-ils prendre ainsi les braves Français pour des imbéciles ?<br /> Propager des idioties comme les gaz à effet de serre ; la pompe à chaleur (ça c’est polytechnique (voir SIROTA et l’Inspection des finances) n’est pas digne d’un pays qui, par le passé, fut à l’avant-garde des sciences.<br /> <br /> C’est ainsi qu’on voit le triomphe d’AIRBUS (avions fabriqués à l’envers des saucissons) finir dans une panade financière incroyable et la liste est longue des fantastiques gaspillages qu’on doit à la malhonnête inculture de nos dirigeants.
J
Dans le domaine énergétique l'eau est mise de coté , monopolisée par EDF qui a décidé que tous les sites de barrage ont été étudier et que les réabilitation des petites trubien est seulement marginal et négligeable . Point. circulez ,il n'y a rien a voir!!!!!<br /> NON Non et noN!!<br /> L'eau n'a pas dit son dernier mot. D'abord car l'eau pourrait être la victime des énergies qui servent à la pomper de plus profond dans l'écorse terrestre et par voie de conséquence contribue au dérèglement climatique . d'autre part car une application d'une gestion globale de l'eau sera le fer de lance du développement mondial dans le futur. Pour économiser les autres énergies et pour produire plus d'énergie hydraulique sur tout le teritoire en multipliant la microhydraulique.<br /> <br /> http://www.dailymotion.com/jeandb/video/xxwq7_le-bief-du-saut-du-gier7janvier2007<br /> <br /> http://perso.wanadoo.fr/biefs.dupilat/
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